Publié dans Société

Projet de développement urbain - Un espace pour accompagner les personnes affectées !

Publié le jeudi, 07 décembre 2023



Situé au cœur du quartier populaire d’Antetezana Afovoany. La maison du Projet de développement urbain intégré et de résilience pour le grand Antananarivo (PRODUIR) accueille les habitants et les personnes affectées par le projet et en quête d’informations. Ce projet financé par la Banque mondiale est actuellement dans sa phase la plus critique et la plus importante, à travers les travaux de curage du canal C3. Les habitants impliqués dans le projet doivent être des acteurs à part entière du processus, d’où la mise en place de ce lieu. « Les personnes affectées par le projet ou les citoyens peuvent venir pour poser des questions ou adresser directement leurs doléances », partage Mamy Reine Razanadrafara, experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR. Des responsables au sein du cabinet de maîtrise d’œuvre institutionnelle et sociale BIODEV, des représentants de la Direction de l'expropriation pour cause d'utilité publique au sein du ministère de l'Aménagement du territoire et des Services fonciers ainsi que des socio-organisateurs sont à l’écoute des personnes qui viennent au sein de la maison du projet.

Paiement des indemnisations

La maison du projet a ouvert ses portes depuis le 20 novembre dernier. « Nous avons déjà accueilli un peu moins d’une dizaine de personnes qui sont venues pour s’informer ou déposer des doléances. Certaines d’entre elles ont dû être modifiées en plaintes afin que le projet les traite », continue l’experte en sauvegarde sociale au sein du PRODUIR. Ouverte de 8h à 16h, du lundi au vendredi, la maison du projet a été bien accueillie par les riverains. Une campagne de sensibilisation a été entamée pour la faire connaitre, notamment auprès des personnes affectées par le projet le long du Canal C3. L’objectif, pour le PRODUIR, est d’être le plus proche possible d’elles. La maison du projet vise aussi à accompagner les personnes affectées par le projet dans la mise en place des dossiers nécessaires pour le paiement de leurs indemnisations. Le processus est souvent fastidieux et nécessite d’importantes pièces administratives. « La maison du projet n’a pas vocation à être pérenne mais elle vise à accompagner les PAPS durant le processus du paiement d’indemnisation », conclut notre source.

Recueillis par P.R.








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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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